dimanche 21 octobre 2007

L'ESCALIER


La semaine dernière à Radio-Canada on a parlé d'un livre écris par Pierre Brunet et Philippe O'Neil Jean : "Les escaliers de Montréal" naturellement je me suis rappelé qu'un escalier ne servait pas seulement à descendre ou à monter mais à glisser. Nous habitions sur la rue Delaroche au 3e étage et mon père pour Noël m'avait offert une traîne sauvage, la belle affaire en plein Montréal il n'y a pas beaucoup de montagne, des bancs de neige, oui, mais sa glisse pas loin. L'escalier arrière de l'appartement du 3e au 2e était à l'intérieur du hangar mais celle du 2e au 1er, en ligne droite avec la porte de la cour qui donnait sur la ruelle, ce valait bien une petite montagne, on fait avec ce que l'on a, j'ouvre la porte de la cour et je m"installe confortablement sur ma traîne, pars du 2e en traîne sauvage... dans la ruelle, belle glissade (j'aurais pu me faire écraser puisque tous le services utilisaient la ruelle : marchand de glace, guenilloux, etc) j'avais 5 ans. Mes glissades n'ont pas durées très longtemps, j'avais une tante, Alice, qui habitait le boulevard Saint-Joseph et qui pouvait voir chez nous avec ses longues-vues, ça n'a pas été long que la traine sauvage a été confisquée... mais tante Alice avec ses longues vues m'a sûrement sauvé la vie quelques années auparavant je devais avoir trois ans, j'étais complètement sortie entre les barreaux de la galerie, toujours au 3e étage et je marchais à l'extérieur .... la broche à poule était installée l'après-midi même...fini l'alpinisme.

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