samedi 28 avril 2012

Bruno Bettelheim

J'ai essayé de montrer dans cette étude comment les contes de fées représentent sous une forme imaginaire ce que doit être l'évolution saine de l'homme et comment ils réussissent  à rendre cette évolution séduisante, pour que l'enfant n'hésite pas à s'y engager. Ce processus de croissance commence par la résistance aux parents et la peur de grandir et finit quand le jeune s'est vraiment trouvé, quand il a atteint l'indépendance et la maturité morale et quand, ne voyant plus dans l'autre sexe quelque chose de menaçant ou de démoniaque, il est capable d'établir avec lui des relations positives. En bref, ce livre explique pour quelles raisons les contes de fées contribuent d'une façon importante et positive à la croissance intérieure de l'enfant.
94.  Première loi des propositions : Si les deux prémisses sont négatives, pas de conclusion possible. --  La conclusion des le résultat de la comparaison faite dans les prémisses. Si les deux extrêmes (sujet et attribut de la conclusion) conviennent au moyen terme, la conclusion sera affirmative, Si l'un des extrêmes ne convient pas au moyen terme, la conclusion sera affirmative. Si l'un des extrêmes  ne convient pas au moyen terme, le petit et le grand terme (sujet et attribut de la conclusion) ne conviendront pas entre eux dans la conclusion, et celle-ci sera négative. Il ne peut donc pas y avoir de conclusion, lorsque les deux extrêmes ne conviennent pas au moyen terme, parce que, dans ce cas, il n'y a pas eu de comparaison. Et les deux prémisses sont négatives précisément lorsque le grand et le petit terme ne conviennent pas au moyen  terme.
 Exemple : L'homme n'est pas un minéral
Le minéral n'est pas un animal
Que conclure? Rien, c'est évident. (Leçons de Logique)