jeudi 26 avril 2012

Bruno Bettelheim

Comme l'enfant moderne, qui se sent souvent isolé, le héros de contes de fées poursuit parfois sa route dans la solitude; il est aidé par les choses primitives avec lesquelles il est en contact : un arbre, un animal, la nature, toutes choses dont l'enfant se sent le plus proche que  ne l'est l'adulte. Le sort de ces héros persuade l'enfant que, comme eux. il peut se sentir abandonné dans le monde comme un hors-la-loi, il peut tâtonner dans l'obscurité mais que, comme eux, au cours de sa vie, il sera guidé pas à pas et recevra toute l'aide dont il pourra avoir besoin. Aujourd'hui, plus encore que par le passé, l'enfant a besoin d'être rassuré par l'image d'un être qui malgré son isolement, est capable d'établir des relations significatives et riches en récompenses avec le monde qui l'entoure.
92. Troisième loi des termes : Le moyen terme ne doit jamais se trouver dans la conclusion.. -- La conclusion énonce que le petit et le grand terme conviennent ou ne conviennent pas entre eux suivant que tout deux ou l'un d'eux conviennent ou ne conviennent pas, dans les prémisses, au moyen  terme. La comparaison se fait donc dans les deux première propositions. Et le moyen terme n'est exigé que pour la comparaison. S'il se rencontre dans la conclusion, il n'est donc pas à sa place. Exemple :
La Mère Marie de l'incarnation fut une grande sainte,
Or la Mère Marie de l'incarnation a été la première supérieure des Ursulines de Québec.
Donc la première supérieure des Ursulines de Québec a été une grande sainte --et la Mère Marie de l'Incarnation.
La ''Mère Marie de l'Incarnation'' et le moyen terme de ce syllogisme. Ce  terme est de trop dans la conclusion. (Leçons de Logique)