mercredi 25 avril 2012

Bruno Bettelheim

Les enfants de nos jours, ne grandissent plus dans la sécurité d'une famille extensive, ni dans des communautés bien intégrées. Il est donc important, beaucoup plus qu'à l'époque où les contes ont été inventés, de procurer à  l'enfant moderne des images de héros qui doivent  s'aventurer tout seuls dans le monde et qui, sans savoir au départ comment leurs aventures finiront, découvrent des endroits où ils se sentent en sécurité, tout en suivent le droit chemin avec une confiance solide.
91. Deuxième loi des termes : les termes, dans la conclusion, de doivent pas avoir une extension plus grande que dans les prémisses. La conclusion donne le résultat de la comparaison faite dans les prémisses entre le petit, le grand et le moyen terme. Si le petit et le grand terme conviennent au moyen terme dans les prémisses, ils doivent convenir entre eux dans la conclusion; si l'un ne convient pas au moyen terme dans les prémisses, il ne peuvent convenir entre eux dans la conclusion. Il faut donc que ce soit exactement les mêmes termes dans la conclusion. Autrement, la conclusion ne serait pas le résultat de la comparaison. Exemple :    Tout  prête a le pouvoir d'absoudre les péchés,
Or tout prêtre est homme,
Donc tout homme a le pouvoir d'absoudre les péchés.
Dans les prémisses, parce qu'attribut d'une proposition affirmative, homme est un terme particulier, en effet tout prêtre est quelque homme. Dans la conclusion, parce qu'affecté du terme tout,  homme est universel. Par conséquent, ayant une extension particulière dans la mineure, et une extension universelle dans la conclusion, le terme homme n'est plus exactement  le même. Aussi bien ce syllogisme est faux.
 (Leçons de Logique)