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vendredi 24 août 2012

202. Certitude physique. --- Les certitude physique est la ferme adhésion de l'intelligence basée sur les lois physiques librement statuées par Dieu. Cette certitude admet des exceptions. Ce sont les miracles (Leçons de Logique)

jeudi 23 août 2012

201. Certitude métaphysique. -- La certitude métaphysique est la ferme adhésion de l'intelligence basée sur l'essence même de l'objet proposé à son assentiment. Exemple : 2 + 2 = 4. De cette vérité l'intelligence et certaine d'une certitude métaphysique. Cette certitude ne souffre jamais d'exceptions. (Leçons de Logique)

mercredi 22 août 2012

200. Évidence intrinsèque et extrinsèque. -- L'évidence est intrinsèque lorsque l'intelligence adhère fermement ;a une vérité immédiate ou médiate à cause de la claire perception qu'elle a du rapport existant entre le sujet et l'attribut qui exprime cette même vérité. Exemple :Le tout et plus grand que l'une de ses parties.C'est une vérité immédiate, évidente d'une évidence intrinsèque.-- L'âme est immortelle. C'est une vérité médiate évidente d'une évidence intrinsèque. -- Cette évidence s'appelle encore évidence de vérité. -- L'évidence est extrinsèque si l'intelligence adhère fermement à une vérité à cause des témoignages des autres. Exemple : C'est l'évidence de crédibilité. (Leçons de Logique)

mardi 21 août 2012

199. L'évidence immédiate et médiate.--  Lorsque pour être admise, il suffit à une vérité d'être simplement présente à l'intelligence, alors on dit qu'elle est évidente à l'intelligence, alors on dit qu'elle est évidente d'une évidence immédiate. Si, au contraire, pour être admise, une vérité a besoin d'être démontrée, elle est évidente d'une évidence médiate. Ainsi cette proposition : Le monde existe, est évidente d'une évidence immédiate, puisque l'intelligence l'admet tout de suite, immédiatement , sans recourir à des moyens de démonstration. L'âme est immortelle, cette vérité a besoin  d'être démontrée. Ce n'est que par le moyen de preuves convaincantes que l'intelligence y adhère. (Leçons de Logique)

lundi 20 août 2012

198. L'évidence.-- L'évidence est la splendeur de la vérité. qui détermine l'adhésion ferme de l'intelligence. En d'autres termes, l'évidence n'est pas quelque chose de distinct de la vérité, c'est la vérité elle-même qui resplendit à l'intelligence. (Leçons de Logique)

dimanche 19 août 2012

197. Cause de la certitude. -- Quelle est la raison pour laquelle l'intelligence adhère fermement à une vérité sans aucune crainte de se tromper? C'est parce que la vérité lui apparaît si clairement qu'elle ne peut pas ne pas y adhérer. C'est l'évidence. (Leçons de Logique)

samedi 18 août 2012

196. Certitude et vérité. -- On peut dire qu'entre la vérité et la certitude, il y a la même relation qui existe entre un objet et sa possession parfaite. La relation de conformité entre une chose connue et sa définition, son type idéal, voilà ce qu'est la vérité. Que l'esprit voie, saisisse cette relation de conformité au point de n'éprouver plus aucune crainte, aucune hésitation, voilà la certitude. Or, connaître une chose, c'est pour l'intelligence, posséder cette chose, puisque la connaissance n'existe qu'en autant que la chose connue est dans celui qui connaît. (Leçons de Logique)

vendredi 17 août 2012

LA CERTITUDE
195. Définition de la certitude.--La certitude est la ferme adhésion de l'esprit à la vérité, sans aucune crainte de se tromper. Ce n'est donc plus cette adhésion craintive, appelée opinion, et encore moins cette hésitation nommée doute. C'est l'adhésion entière à la vérité, c'est la possession parfaite de la vérité. (Leçons de Logique).

jeudi 16 août 2012

194. Remèdes à l'erreur. -- Les remèdes à l'erreur varient avec les causes qui l'ont produite. Celles-ci viennent-elles de facultés cognitives (sens, intelligence), employons des remèdes d'ordre logique. Au contraire, l'erreur dépend-elle de la volonté, faisons usage de remèdes d'ordre moral. -- Pour bien juger et ne pas se tromper, il faut que l'intelligence suive les règles de la logique, il faut que les sens, l'imagination, par exemple, tiennent leur place, et ne tendent pas vers des objets qui ne sont pas de leur ressort. -- Par ailleurs, notre volonté est souvent portée aux excès : elle veut trop, elle ne veut pas assez. Alors, il y a deux défauts à éviter : la précipitation et la nonchalance. A la précipitation opposons la patience, la conviction intime que la vérité est la récompense des longues études --- les hommes qui ont fait leur marque nous en sont la preuve. A la nonchalance opposons la salutaire pensée du devoir, une activité ordonnée et réglementée, la bonne habitude de faire chaque chose en son temps
Enfin, un grand remède à recommander, c.est la défiance de soi-même. Combien sombrent parce qu'ils croient trop en leur facilité. S'il n'y a pas  de pires aveugles que ceux que ne veulent  pas voir, il n'y a certainement pas aussi de pires sophistes que ceux qui croient ne jamais se tromper.
Allons à la vérité non seulement avec l'intelligence, mais aussi avec le coeur et la volonté, avec l'âme tout entière, pour parler comme Platon. Et, selon Malebranche, ''le meilleur précepte de logique'' c'est d'être ''un homme de bien''. Pour devenir ''un homme de bien'', il faut mettre en pratique les préceptes de la morale évangélique; d'où la nécessité de recourir à Dieu par la prière, Dieu seul nous donnera les moyens de nous prémunir sûrement et constamment contre l'erreur. Si nous évitons l'erreur, nous arriverons certainement à Celui qui s'est proclamé la vérité; Ego sum veritas(Leçons de Logique) 

mercredi 15 août 2012

193. Les causes de l'erreur.. -- Multiples et variées sont les  causes de l'erreur. Elles viennent ou de nous-mêmes ou hors de nous-mêmes. Les causes qui viennent de nous, appelées intrinsèques, sont tour à tour attribuées au sens, à l'imagination, à l'intelligence, aux inclinations, aux passions et à la volonté.  Les causes,  hors de nous-mêmes, ou extrinsèques, sont surtout l'enseignement et la lecture de livres erronées. De là l'importancce de ne laisser enseigner que les professeurs à l'abri de toute erreur doctrinale et de ne lire que des livres recommandables. (Leçons de Logique)

mardi 14 août 2012

192. L'erreur. -- L'erreur est la méconnaissance de la vérité. Elle n'est donc pas la vérité limitée mais bien la négation complète de la vérité. Est dans l'erreur celui qui juge qu'une chose est, lorsqu'elle n'est pas -- et réciproquement. L'erreur et la  fausseté ne doivent pas se confondre. La fausseté regarde l'objet, l'erreur se rapporte au sujet. On dit d'une chose qu'elle est fausse et de quelqu'un qu'il est dans  l'erreur. (Leçons de Logique)

lundi 13 août 2012

191. La certitude.-- Enfin, l'esprit arrive à la possession totale, parfaite, de la vérité. C'est la certitude. Si nous comparons cet état aux autres, nous pourrions l'appeler l'état de béatitude. Dans la certitude, en effet, la vérité se manifeste clairement à l'esprit, elle apparaît dans toute sa splendeur, en un mot, elle est évidente. Se présentant comme telle, la vérité ne peut pas ne pas solliciter l'adhésion de l'intelligence; comme telle, aussi, elle exclut toute possibilité d'errer. Cette adhésion ferme de l'intelligence, excluant toute crainte de se tromper, appelée certitude, est un état subjectif; je suis certain, disons-nous couramment. La splendeur de la vérité, cette lumière sous laquelle le vrai apparaît d'une façon parfaite à l'esprit, c'est une qualité de l'objet, c'est objectif. C'est l'évidence. Cela est évident. L'article suivent est entièrement consacré à la certitude. (Leçons de Logique)

dimanche 12 août 2012

190. Probabilité mathématique et morale.-- La probabilité est mathématique lorsque ''tous les cas de probabilité étant de même nature et connus à l'avance, leur degré de probabilité peut être évalué sous forme de fraction dont le dénominateur exprime le nombre de tous les cas possibles, et le numérateur le nombre des cas favorables''. Soit dans une loterie où il y  a cinq cents numéros en circulation. Sur ce nombre, cinquante sont appelés gagnants. La probabilité de gagner sera de 50/100. C'est sur ce calcul que se basent les compagnies d'assurances pour déterminer le montant de leur primes. Supposons que sur 100 maisons il y ait 5 qui brûlent chaque année, la compagnie présente sa perte probable par la fraction 5/100 ou 1/25. Et donc, comme montant de prime, elle exigera 1/20 de la valeur de chaque maison. La probabilité morale ne peut pas être assimilée à la probabilité mathématique. Aussi bien, on ne peut l'exprimer par une fraction. Cette probabilité, elle s'appelle sur les moeurs, les us, les coutumes : autant de contingences de toutes sortes qui varient avec les individus et sont  soumises à leur libre arbitre. ''En pareille matière, il faut peser les probabilités plutôt que les compter, et faire la part de chaque inconnu'' Voila pourquoi dans les questions de morale, d'histoire, de sociologie, on ne peut faire application sans danger, de la méthode mathématique. Ça été le tort de Descartes. (Leçons de Logique)

samedi 11 août 2012

189. Probabilité intrinsèque et extrinsèque. -- La probabilité est intrinsèque lorsque les raison pour lesquelles l'intelligence adhère sont tirées de la nature même de la question dont il s'agit. -- La probabilité est extrinsèque quand les motifs d'adhérer se ramènent au témoignage de quelqu'un, ou d'un livre. (Leçons de Logique)

vendredi 10 août 2012

188.La probabilité.-- La probabilité est cette lumière imparfaite sous laquelle le vrai apparaît souvent à notre esprit. La probabilité d'une opinion varie avec la valeur des motifs qui sollicitent  notre assentiment. (Leçons de Logique)

jeudi 9 août 2012

187. L'opinion. -- Si l'esprit adhère à ce qu'on lui propose, toute de même, sans crainte de se tromper, alors on dit qu'il opine. C'est l'opinion. Ce n'est pas encore la ferme adhésion qui ne laisse aucune place à la crainte de se tromper, mais cependant, c'est une adhésion basée sur des motifs qui la justifient. Dans l'opinion, la vérité n'appartient pas encore à l'esprit sous un jour complet, dans toute sa réalité; ce n'est pas encore la pleine lumière chassant toutes les ombres; c'est une lumière, tout de même,  mais vacillante; elle éclaire, mais imparfaitement. La proposition apparaît à l'esprit comme probable. (Leçons de Logique)

mercredi 8 août 2012

186. Le soupçon. -- Il arrive, qu'après avoir douté, l'esprit commence à adhérer à ce qu'on lui propose, il incline vers une partie plutôt que vers l'autre; c'est le soupçon. Ce n'est pas encore l'adhésion mais un commencement d'adhésion. (Leçons de Logique)

mardi 7 août 2012

165. Les causes du doute. -- Les principales causes du doute sont les dispositions naturelles de certains esprits, l'éducation reçue, les opinions étranges, contradictoires, émises sur la même question dans le cours des âges. les difficultés à vaincre pour arriver à la certitude ...etc.  (Leçons de Logique)

lundi 6 août 2012

184. Le doute méthodique.-- Le doute méthodique et la suspension provisoire du jugement sur une question afin d'en bien contrôler la probabilité ou la certitude. C'est un moyen employé pour arriver plus sûrement à la vérité. C'est ce doute méthodique qu'à mis en usage saint Thomas d'Acquin dans sa Somme Théologique, Ce doute, comme on le voit, se distingue du doute universel des sceptiques qui n'est que la négation systématique de toute certitude. (Leçons de Logique)

dimanche 5 août 2012

183. -- Le doute négatif et le doute positif. -- Lorsque l'esprit n'adhère pas à ce qu'on lui propose, parce qu'il n'y a aucune raison, alors le doute est négatif.  Si au contraire, il n'adhère pas à ce qu'on lui propose parce que les motifs invoqués pour ou contre, lui apparaissent d'une égale valeur, son doute est positif. (Leçons de Logique)