dimanche 29 avril 2012

Bruno Bettelheim

Le plaisir et l'enchantement que nous éprouvons quand nous nous laissons aller à réagir à un conte de fées viennent non pas de la portée psychologique du conte (qui y est pourtant pour quelque chose) mais de ses qualités littéraires.  Les contes sont en eux-mêmes des oeuvres d'art. S'il n'en étaient pas, ils n'auraient pas un tel impact psychologique sur l'enfant.
95. Deuxième loi des propositions : De deux prémisses affirmatives, on ne peut pas déduire une conclusion négative. Cette loi et, pour ainsi parler, l'inverse de la précédente. Quand les deux prémisses sont affirmatives, les deux extrêmes (grand et petit terme) conviennent au troisième (moyen terme) C'est cette convenance qu'exprime la conclusion, et partant elle doit être affirmative.
Exemple : Le vice est détestable,
Or la paresse est un vice
Donc la paresse est détestable.
C'est la bonne conclusion. Et non pas celle-ci : Donc la paresse n'est pas détestable. (Leçons de Logique)