mardi 22 mai 2012

Bruno Bettelheim

Les contes de fées, à la différence de toute autre forme de littérature, dirigent l'enfant vers la découverte de on identité et de sa vocation et lui montrent aussi par quelles expériences il doit passer pour développer plus avant son caractère. Les contes de fées nous disent que, malgré l'adversité, une bonne vie, pleine de consolations, est à notre portée, à condition que nous n'esquivions pas les combats pleins de risques sans lesquels nous ne trouverions jamais notre véritable identité.  Ces histoires promettent à l'enfant que s'il ose s'engager dans cette quête redoutable et éprouvante, des puissances bienveillantes viendront l'aider à réussir. Elles mettent également en garde les timorés et les bornés de se trouver, se condamnent à une existence de bon à rien, ou à un sort encore moins enviable.
115. Lois du syllogisme conditionnel. --  QUATRIÈME LOI. --
Si l'on nie la condition, il ne s'ensuit pas qu'il aille nier le conditionné. Exemple :
Or vous n'êtes pas québécois (condition),
Donc vous n'êtes pas canadien (conditionné).
Le conditionné ou le conséquent est faux.--- La condition est une des causes, et non pas la cause unique du conditionné. (Leçons de Logique)