lundi 21 mai 2012

Bruno Bettelheim

Aujourd'hui, comme jadis, l'esprit de la moyenne des enfants doués d'un esprit créatif peut s'ouvrir à la compréhension des plus grandes choses de  la vie grâce aux contes de fées et, de là, parvenir facilement à jouir des plus grandes oeuvres de littérature et de l'art. Le poète Louis MacNeice, par exemple, écrit :''Les vrais contes de fées on toujours eu pour moi, en tant que personne, une profonde signification, même au temps où, étant au collège, il m'était difficile d'avouer de telles choses sans perdre la face. Contrairement à ce que disent tant de gens de nos jours, le conte de fées, du moins du genre folklorique classique, est une affaire infiniment plus solide que la plupart des romans réalistes qui n'ont guère plus d'impact que des potins mondains. Parti de contes populaires, de contes plus sophistiqués, ceux d'Andersen par exemple, ou de la mythologie nordique, et d'histoires telles que le livres d'Alice et ''Bébés Tritons'', je suis passé, vers l'âge de douze ans, à la Reine des fées''2, Des critiques littéraires comme G.K. et C.S. Lewis ont senti que les contes de fées sont des ''explorations spirituelles'', et, partant, ''les plus semblables à la vie''. puisqu'ils révèlent ''la vie humaine comme si elle était contemplée, ressentie ou devinée de l'intérieur3'' 
 
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115. Lois du syllogisme conditionnel. -- TROISIÈME LOI. --
Si l'on nie le conditionné ou le conséquent, il faut nier la condition ou l'antécédent. Exemple :
Or vous n'êtes pas canadien (conditionné),
Donc vous n'êtes pas québécois (condition).
Le conditionné est l'effet inséparable de la condition qui en est la cause nécessaire. Donc, en niant l'effet on nie la cause qui en est inséparable. (Leçons de Logique)