jeudi 5 juillet 2012

Bruno Bettelheim

Les penseurs contemporains qui ont étudié les mythes et les contes de fées à la lumière de la philosophie et de la psychanalyse parviennent à la même conclusion, quelle qu'ait été leur conviction initiale, Mircea Eliade, par exemple, définit ces histoires comme ''des modèles de comportement humain, ce qui leur permet de donner, par le fait même, un sens et une valeur à la vie''. Traçant des parallèles anthropologiques, lui et bien d'autres suggèrent que les mythes et les contes de fées dérivent ou sont l'expression symbolique de rites d'initiation ou autres rites de passages, par exemple la mort métaphorique d'un ancien mot inadapté afin de renaître sur un plan d'existence supérieur.  Eliade sent que c'est pour cette raison que ces contes répondent à un besoin fortement ressenti et sont riches d'une signification aussi profonde.
152. L'équivoque. -- L'équivoque est l'emploi d'un même mot dans deux ou plusieurs sens différents. On appelle ce sophisme homonymie. Exemple :
Platon est un grand philosophe,
Or, Platon est un mot de deux syllabes.
Donc, un mot de syllabes est un grand philosophe. --
L'âme est immortelle,
Or, les brutes ont une âme.
Donc, les brutes sont immortelles.
Il est évident qu'il s'agit de l'âme humaine. Pour répondre à ce sophisme, on demande à l'interlocuteur de bien définir les termes dont il se sert. (Leçons de Logique)
 
Saco river - North Conway NHPosted by Picasa
 
North Conway, Saco River NHPosted by Picasa
 
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