samedi 7 avril 2012

Bruno Bettelheim

Quand une donation de la fondation Spencer m'a fourni le loisir d'étudier la contribution que peut apporter la psychanalyse à l'éducation des enfants, constatant que la lecture (que l'enfant lise lui-même ou qu'on lui lise une histoire) joue un rôle essentiel dans cette éducation, il m'a paru judicieux de profiter de l'occasion pour explorer en détail et en profondeur l'apport inestimable des contes de fées folkloriques; j'espère ainsi aider les parents et les éducateurs à mieux comprendre les mérites uniques et les inciter à leur rendre la place qu'ils ont tenue pendant des siècles et des siècles dans la vie des enfants.
Nuageux avec éclaircies
à 8h00, il fait  1.5
73. - Règles de l'opposition des propositions. --1) Deux contradictoires ne peuvent pas être à la fois vraies ou fausses, si l'une est vraie, l'autre est fausse et réciproquement. S'il est vrai que tout homme est sage (A), il est donc faux que quelque homme n'est pas sage (O) De deux contradictoires l'une est toujours la négation de l'autre --2) Deux contraires me peuvent être vraies à la fois, mais elles peuvent être fausses. Si tout homme est sage (A) il est faux de dire qu'aucun homme n'est sage (E). Mais en supposant qu'il est faux d'affirmer que tout homme est sage (A) il peut être aussi faux d'affirmer qu'aucun homme n'est sage (E) En effet, du moment qu'on nie la sagesse à tous les hommes, il ne s'ensuit pas nécessairement que personne ne la possède.Quelques-uns peuvent l'avoir. --3) Deux sous-contraires peuvent être vraies à la fois, mais elles ne peuvent être fausses en même temps. Il est vrai de dire que quelque homme est sage (I) et n'est pas sage (O), parce qu'il n'est pas question du même homme. Mais s'il est faux de dire que quelque homme est sage (I), il s'ensuit que la proposition : Quelque homme n'est pas sage (O) est vraie. (Leçons de Logique)