samedi 9 juin 2012

Bruno Bettelheim

Dans d'autres cultures, le même thème peut se présenter dans une version où le personnage méchant prend les traits d'une énorme bête féroce mencant de dévorer le héros qui sans sa présence d'esprit, serait tout à fait incapable de lutter contre un pareil adversaire. Le héros dit alors à haute voix qu'il est bien facile pour un esprit aussi puissant de prendre la forme d'une créature gigantesque, mais qu'il ne pourrait certainement pas se transformer en petit animal, comme un oiseau ou une souris. Ce défi  à la vanité de l'esprit est pour lui un arrêt de mort. Pour bien montreer que rien ne lui est impossible, il se transforme en un petit animal que le héros n'a aucun mal à vaincre.

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