jeudi 19 avril 2012

Bruno Bettelheim

En outre, les choix de l'enfant ne se fondent pas tellement sur le bien opposé au mal, ni sur le personnage qui éveille sa sympathie et celui qu'il trouve antipathique. Plus le personnage bon est simple et direct, plus l'enfant s'identifie facilement avec lui et rejette le méchant. Il s'identifie avec le bon non pas en raison de sa vertu, mais parce que la situation du héros trouve en lui un écho profond. L'enfant ne se demande pas : '' Est-ce que j'ai envie d'être bon ? '' mais : ''A qui ai-je envie de ressembler?'' Il décide de son choix en commençant par se projeter de plein gré dans le personnage. Si celui-ci est bon, l'enfant, du même coup, veut être bon lui aussi.

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