mercredi 18 juillet 2012
Bruno Bettelheim
Le mythe n'est pas un conte de mise en garde, comme l'est la fable qui, en suscitant l'angoisse nous empêche d'agir d'une façon qui nous est décrite comme nocive. Le mythe d'Oedipe ne peut jamais être ressenti comme un avertissement à ne pas nous laisser prendre à un complexe oedipien, A partir du moment où on a été mis au monde et élevé par un père et une mère, les conflits oedipiens sont inévitables.
165. Le paradoxe. -- Sans être absolument un sophisme, le paradoxe, cause de multiples erreurs, trouve ici tout naturellement sa place. C'est un jugement qui contredit une opinion commune. Cette opinion contredite peut-être vraie ou fausse. Pour être véritablement paradoxe, le jugement énoncé doit contredire une vérité. Ainsi il est vrai de dire que nous sommes essentiellement supérieurs aux animaux brutes, c'est la vérité commune, c'est la doctrine courante. Et lorsque Montaigne prétend le contraire, il commet un paradoxe, ou mieux, une erreur.
Les grandes vérités de la religions catholique contredisent des opinions dominant en certains milieux. De prime abord, elles semblent être paradoxales, mais elles ne le sont pas. (Leçons de Logique)
Fin de la Dialectique
S'abonner à :
Messages (Atom)