Malgré tous nos efforts, nous ne pouvons jamais porter notre vie à la hauteur de ce que notre surmoi, tel qu'il est représenté dans les mythes par les dieux, semble exiger de nous. Plus nous essayons de leur plaire, plus implacables se font leurs exigences. Même si le héros ignore qu'il a cédé aux sollicitations de son ça, il est condamné à en souffrir horriblement. Quand un mortel encourt la disgrâce d'un dieu sans avoir rien fait de mal, il est détruit par cette représentation suprême du surmoi. Le pessimisme de mythes éclate dans l'histoire que la psychanalyse a rendue exemplaire, la tragédie d'Oedipe.
dimanche 15 juillet 2012
162. Ignorance de la cause.-- Ce sophisme consiste à prendre comme cause véritable d'un événement, d'un fait, un antécédent qui ne l'est pas. Exemple :
L'alcool abrutit.
Donc, il est mauvais.
Ce n'est pas l'alcool, mais son abus qui abrutit.--
Des gens instruits se conduisent mal,
Donc, il faut condamner l'instruction.
Ce sophisme confond la concmitance, la succession, avec la causalité. Parce que le fait B suit le fait A, on conclut que A est la cause de B; B vient après A, donc B n'existe qu'à cause de A. Post hoc ergo propter hoc. Après cela, donc à cause de cela. (Leçons de Logique)
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